Etudiante, Asako rencontre un jeune homme évanescent à la sortie d’une exposition. Le coup de foudre est immédiat. Mais Baku disparaît bientôt.
Quelques années plus tard, Asako rencontre un concepteur de saké qui ressemble physiquement à Baku (c’est le même acteur avec une autre coupe de cheveux), mais un caractère beaucoup plus traditionnel.
Il n’y a pas tellement plus à dire de ce film. Proposé en compétition au dernier festival de Cannes, il en respecte les conventions : plans longs et silences, image un peu terne compensée par quelques plans un peu jolis. On est là pour filmer la vraie vie. Pour autant, l’histoire n’est pas d’une richesse intellectuelle ou émotionnelle folle : le rebondissement est introduit d’une manière extrêmement grossière, dont le film se moquera d’ailleurs par la suite. Les personnages secondaires sont là pour apporter un peu de vie, mais n’ont pas beaucoup d’importance pour autant.
Un film qui se regarde dans un ennui poli.
A noter pour les gens qui comme moi hésiteraient à voir le film à cause des chiffres dans son titre : ils ne correspondent à rien. Le film précédent du réalisateur Senses, durait 5 heures et a été divisé en plusieurs parties. Rien de cela ici : on a bien une histoire complète et pas de séquence post générique pour nous annoncer qu’Asako reviendra dans le crossover le plus ambitieux du cinéma d’auteur japonais.