Asako I&II, nous parles de deux faces de l'amour.
La première, c'est celle du premier amour, celui de l'amour passionnel, celui où tout va vite, celui qu'on oublie pas, où l'on a vécu comme sur un rêve jusqu'à ce que tout se finisse très vite, comme ça à commencé.
Dans cette partie du film on a des moments plus "kitch" comme la rencontre, avec l'effet de ralenti, les regards, la musique, le premier baisé improbable. J'ai eu l'impression dans cette partie que certains moments étaient filmé comme dans un anime classique... On voit Asako s'effondrer d'amour chez ses amis après avoir passée une belle soirée avec Baku. On la voit allongée sur la sol comme sur un nuage, une de ses amie entre dans le plan pour lui parlé avec un éventail pour lui faire de l'air. On la voit toute timide et c'est "kawai".
La deuxième face, c'est celle de l'amour construit, il est lent, il fait partie de la routine, parfois il est moins fort, puis parfois il revient si on fait l'effort de continuer à construire quelques chose dans la relation.. et si c'est le cas, il devient fort.
Dans cette deuxième partie, tout est plus sérieux, les protagonistes travaillent, sont en ville. Tout est moins coloré, le coté timide d'Asako, en plus d'être troublée d'avoir l'impression d'avoir retrouvée Baku, la rend plus creepy qu'autre chose. Les moments de séductions sont plus laborieux et plus un coup de foudre, un baisé sorti de nulle part.
Bref, je m'arrête là, Ryûsuke Hamaguchi nous sort un film super intéressant et pleins de bonnes idées.