Avec son récit où un docteur traverse l’Afrique par le Sahara, du Ghana à l’Egypte, et poursuit un groupe d’esclavagistes qui a kidnappé sa femme ashanti, Fleischer semble vouloir faire une relecture de la Prisonnière du désert.
Ashanti est construit comme un grand film d’aventure, (très bien) filmé dans les grandes étendus désertiques. Toutefois, on sent que Fleischer veut faire son film David Lean, mais il n’y parvient pas vraiment. D’une part sa mise en scène manque un petit peu d’ampleur et de lyrisme, et adopte déjà quelques tics un peu cheap que l’on retrouvera beaucoup dans les années 80 (le filme date de 1979).
Mais surtout le scénario est un peu faible, pour ne pas dire très très léger quand il s’agit d’aborder l’esclavage. Pas une grande réussite donc mais ça se regarde quand même.