Après le très mal dessiné "Astérix le Gaulois" non conçu par Goscinny et Uderzo (et fait dans leurs dos), les auteurs ont décidé de faire leur propre adaptation de leur BD et c'est réussi.
C’est sans doute très fidèle à la BD (que je n’ai pas lu, j’en ai lu aucune), les décors sont impressionnants : le palais romain, les édifices comme les constructions, l’animation est rapide et les gags sont plus nombreux, même l’histoire se répète un peu à un moment et il y a de très bons personnages secondaires.
Un vrai régal dont on ne voit pas vraiment le temps passer, il dure pourtant à peine quatre minutes de plus que le précédent. Obélix est bien plus présent d’ailleurs et Idéfix est là, jouant son petit rôle.
Astérix fait toujours aussi preuve d’un certain caractère, quoi que relativement passif dans cet opus, quand à Obélix, il est dans son numéro habituel de benêt – qui finira progressivement par m’agacer au fur et à mesure des épisodes. Si l’animation est particulièrement excellente, celle de Cléopâtre n’est pas vraiment extraordinaire par contre et sa voix : c’est Micheline Dax (oui déjà du star-talent en 1968) est agaçante et Jules César apparaît bien sur mais toujours assez peu.
Ce deuxième opus est vraiment impressionnant pour un film d’animation français qui prouvait que chez nous, on pouvait aussi envoyer du lourd côté film d’animations.