Elle porte bien son surnom cette ville. Folie. J'aurais rajouté corruption à tous les niveaux. Est-ce une critique voilée de la Corée par le réalisateur de Pandémie ?
Durant ces deux heures, il décrit en détail les magouilles du maire, personnalité incontournable de sa ville, plus préoccupé par les alliances qu'il peut nouer à droite et à gauche que par la qualité de sa ville. Non, parce que quand je vois la salubrité des logements...On dirait une ville poubelle.
La corruption se situe surtout au niveau de la police avec ce détective se plaisant à naviguer entre plusieurs eaux et de la justice. Marrant de voir ce procureur inflexible en apparence mais dont la veulerie virera au grotesque. Là, encore, les institutions coréennes en prennent pour leur grade.
Jurant tous à tout bout de champ comme des charretiers (je ne compte même plus les "fils de pute", "enfoiré" et autre "sale connard") aucun de ces personnages n'est vraiment recommandable.
Le bain de sang final sonne comme une punition pour chacun d'entre eux. C'est dire l'affection que Kim Sung-Su leur porte.