Déception

Je crois que j'ai la flemme de faire compliqué. Il faudrait pourtant. Ce film mérite une analyse poussée afin de le démonter proprement. Non pas en se basant sur une vue politique et sur le hors-film mais bien en se basant sur ce qui fait normalement un bon film, travaillé, cohérent, intelligent, qui représente un apport vis à vis de ce que nous pourrions observer et interpréter sans aide et donc potentiellement de façon néfaste.

Là c'est le film qui est néfaste. Mais pourquoi m'abstenir d'en faire une critique détaillée ? Car je ne veux pas avoir à lire les sempiternels "Si vous aimez pas c'est que ça vous dérange, et si ça vous dérange c'est que c'est plus intelligent que vous". C'est la rhétorique débile qui permet de tout défendre à commencer par l'indéfendable. Les politiciens et le conditionnement qu'ils imposent à leurs suiveurs endormis, les artistes merdiques dont on ne peut pas dire simplement qu'ils le sont, et maintenant, les films pas si dignes que ça d'être projetés.

Si je dis que je n'ai pas aimé, voir que j'ai détesté, on va me taxer de ceci ou de cela, d'être partisan, pro-truc ou pro-bidule. Plus moyen d'aimer le cinéma, le bon cinéma, de le valoriser donc, mais par opposition plus possible de dénoncer ce qui est mauvais.

Alors merde. Tout simplement merde. Je crois qu'il est maintenant indispensable d'apprendre à être simpliste soi-même dans un monde ou la complexité n'a plus de raison d'être, ce que démontre Athena.