Lorsque je me suis lancé dans ma découverte des classiques Disney, "Atlantide, le monde perdu" était celui que je voulais Le plus découvrir, me rappelant de la très grande promo faite dans "Le journal de Mickey" avec notamment en cadeau avec un numéro une figurine du livre de Milo, le titre, l'affiche : tout ce que je peux en voir et savoir me tentait.
Et bien désormais, j'ai (enfin !!!!) découvert ce film d'animation. Et comme vous l'avez deviné à ma note de 8, je n'ai pas été vraiment déçu.
Tranchant avec le déjanté "Kuzco", "Atlantide, le monde perdu" est une véritable aventure passionnante qui s'étend sur la durée (1 h 35), nous entraînant aux côtés de Milo, jeune expert linguiste et cartographe qui, en 1914, se rêve à retrouver l'Atlantide : monde qui semble perdu depuis des millénaires, avec pour aide un ouvrage en langue de l'Atlantide, légué par son grand-père. Et avec une équipe composée notamment d'un docteur et d'une garagiste, il va rechercher et trouver ce monde où vit encore des gens...
Avant tout : les décors sont magnifiques, variés, j'en ai pris plein des yeux, c'est parmi les plus beaux décors crées dans un Disney, l'histoire est passionnante bien que par moments assez prévisible (on sent certains retournements de situations), palpitante, avec des personnages secondaires tous très bien identifiés par leurs capacités mais plutôt aussi effacés - le héros c'est Milo, mais offrant lieu à de fréquents gags et dialogues marrants. Car il y a de l'humour, ce qui est plutôt étonnant puisque le film aurait pu miser tout sur l'aventure, mais en fait, il y a des petits moments burlesques, décalés, un humour puéril (ce n'est pas un défaut), plutôt sympa.
L'1 heure 30 passe très vite, n'ayant pratiquement aucun temps mort, il y a presque toujours quelque chose pour accrocher à l'œil. Le seul défaut est peut être la fin très spectaculaire, un peu incompréhensible.
L'ayant vu en version française qui est de qualité : on retrouve Luq Hamet sur Milo (c'est logique puisque c'est Michael J. Fox qui le double en VO), Juliette Deguenne, Jean Barney, Laura Blanc, Jean Reno, Marc Cassot : du très très beau monde et chacun(e) est dans son personnage.