1951, une soucoupe volante se pose à Washington, un extra-terrestre humanoïde en sort accompagné d'un robot indestructible, est blessé par un soldat qui perd ses nerfs, guéri presque miraculeusement, rencontre une ravissante humaine, devient la proie d'une chasse à l'homme ou plutôt à l'humanoïde au milieu d'une hystérie collective attisée par les média. Le film se nomme Le Jour où la Terre s'arrêta. C'est un film américain.
Dans Attraction, tous les éléments sauf le robot (pourtant implicitement présent dans le vaisseau mais non montré), et le fait que ce soit un film russe, sont réunis au détail prés que le vaisseau s'écrase au lieu d’atterrir, ce qui donne droit à des scène de destruction digne des films de kaijū japonnais. La relation avec l'héroïne se transforme en amourette bien gnangnan, à quoi s'ajoute des scènes de lycée bien ennuyeuses, ce qui destine clairement le film à un public d'adolescents.
Des trucages plutôt réussis mais les scènes où ils sont présents sont entrecoupées de longs passages consacrés à l'humanisation du propos (à quoi on peut rattacher les intermèdes scolaires). Au final, on a une sorte de mélange entre un blockbuster à l'américaine, plutôt bien ficelé, et d'un documentaire moralisateur sur la Russie contemporaine, ce qui est un peu rasoir.