Dans Au service secret de Sa Majesté James Bond doit empêcher Ernst Stavro, qui décidément à bien du mal à mourir, à propager un virus sur la planète. Dans un même temps, l’agent secret tombe amoureux, dommage que ça ne paraisse si peu crédible.
La bonne surprise de ce film n’est pas son scénario, usé et usant, mais l’arrivé de George Lazenby en lieu et place de Sean Connery, un changement salvateur qui permet d’instaurer un nouveau climat, une nouvelle ambiance, plus sobre, plus respectueuse à l’égard de la gent féminine, moins de répliques sexistes (en tout cela ne ne m’a pas choqué comme ce fut le cas avec les films précédents), moins de prétention, et beaucoup plus de classe.
L'acteur est le seul aspect du film que j'ai apprécié. Je l'ai trouvé vraiment, très bien, même s'il manque légèrement de charisme.
Pour autant, le film est complètement raté, car ennuyeux au possible. On a l’impression que les auteurs ont voulu faire un James Bond dans la neige, et toute l’action tourne autour des activités d’hivers, ski, bobsleigh, téléphérique, et bien sûr, une formidable avalanche en guise de scène finale des plus prévisibles. Il n'y a pas la luge et le patin à glace, mais je suppose que ça ne faisait pas suffisamment viril... Au-delà de ces choix peu inspirés, on ne peut que regretter l’action, trop rare, et très exagérée. Aussi certaines séquences sont tout simplement très mal filmées, dans l’action la caméra brinquebale de tous les côtés, si bien qu’on n’a plus envie de regarder l’écran. Les dialogues sont d’une bêtise habituelle, l’ambiance et le rythme sont longs, les personnages sont pas franchement des plus subtils et des plus captivants, la musique est sans surprise.
Je crois que c’est le plus mauvais James Bond que j’ai eu à voir jusqu’à présent. Et pourtant je me faisais une joie de ce changement d’acteur. Dommage.