Les trois mères
Trois mères vivant des grossesses et des contextes amoureux bien différents : Cecilia, une belle femme mûre qui relève d’une fausse couche et dont le mari plutôt froid ne semble pas atterré par la...
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le 9 août 2019
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Hypothèse largement confirmée, Bergman est le cinéaste des femmes. Le silence, Persona, Cris et chuchotements, Sonate d'automne...ils sont légions les films du Suédois qui prennent non seulement des femmes comme personnages principaux mais qui étudient, analysent, décrivent des problématiques féminines. Au seuil de la vie est peut-être le premier film de Bergman qui s'inscrit dans cette veine.
Au seuil de la vie interroge sur la maternité : trois femmes dans une même chambre de maternité ; trois destins différents et opposés (une ici pour fausse couche, l'autre pour une tentative ratée d'avortement et l'autre pour accoucher dans l'allégresse) que le cinéaste occulte en profondeur : il étudie les corps et sonde les âmes dans une approche psychologique qui lui est familière. Le regard de Bergman est bienveillant sur ses femmes, solidaires, promptes à s'entraider et le film, y compris dans ses excès dramatiques, a de quoi émouvoir (les actrices sont toutes formidables ; toutes honorées du prix d'interprétation à Cannes). Au seuil de la vie souffre surtout de sa trop grande lisibilité : tout est y clair, sans cette touche d'expérimentation et d'invention de forme dont nous a si souvent gratifié Bergman.
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Créée
le 17 janv. 2018
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Traiter le sujet si féminin de la maternité sous tout ses angles avec autant de finesse psychologique, ça ne pouvait être fait que par une femme supposait-on....Et bien non, c'est bien un homme qui...
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