Réunis dans une maison de vacances, des couples s'observent, se testent, se déforment sous le regard ironique de Michel Deville, traquant les différents états de ces quadras. Ce sont des couples en bout de course, dont on ne doute pas que l'épilogue du film marquera la renaissance ou la rupture, comme s'il s'agissait, pour chacun, d'une relation sentimentale en sursis.
Chacun des personnages semble jouer, plutôt qu'un quelconque jeu de la séduction, un trouble jeu de la rupture. Les dialogues prosaïques de Michel Deville et une atmosphère volontiers grivoise donnent au film le ton de la comédie. Mais, au-delà, l'approche psychologique, qui révèle un certain désarroi devant le proche tournant de la cinquantaine, constitue le véritable intérêt d'un film ludique et superficiel. En dépit d'une direction d'acteurs qui déroute quelque peu, et d'une mise en scène dont la fantaisie et les artifices amoindrissent le sujet sans parvenir à nous amuser réellement.