Un couple de prêcheurs arnaqueurs s'installe dans une maison abandonnée pour y établir une secte sataniste et signe un pacte avec le diable : leur âme contre l'argent, le pouvoir et la jeunesse éternelle.
Aux portes de l'enfer cinématographique, on trouve un rabbin encombrant, un maçon mexicain qui « disparaît », des accessoires et costumes trouvés dans le magasin de farce et attrape du coin, un démon terrorisé par un cor, des punks à la manque, une orgie et des scènes érotiques « soft » pour sortir le spectateur de sa torpeur et enfin un couple qui ne voit pas des signes évidents que la maison est un lieu hanté par des massacres (adresse « Rue 666, 13e avenue », pentacle en feu, livre satanique, sanctuaires… ) et qui ne fait rien pour éviter l'inévitable, voire qui le provoque : créer une secte sataniste (l’Église des Derniers Jours de Satan), organiser des prêches, faire une partie de jambes à l'air dans le sanctuaire… Mais de tous ces clichés du film d'horreur de série Z, c'est sans aucun doute la raison à toute épreuve du personnage féminin le plus horripilant : son compagnon lui demandant comment elle explique le monstre diabolique sorti d'une crevasse crée dans le sol, elle lui répondra : « J'en sais rien, c'est un singe échappé d'un zoo ! ».
Ce qui est certain, c'est que si les Témoins de Jéhovah menaçaient les gens de leur montrer ce film en boucle s'ils n'adhéraient pas, cette secte aurait des centaines de millions de fidèles.