Fate/hollow ataraxia
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Cocktail mêlant humour, thriller et SF, il n'y a que Kiyoshi Kurosawa pour réussir la recette. Le mélange des genres ça le connaît.
L'humour est d'ailleurs bien dosé, évitant les blagues potaches, mais parfaitement en accord avec le flegme de nos trois protagonistes venus d'ailleurs. Ce qui est intéressant c'est de ne pas rendre ces figures comme des êtres moralisateurs venu punir les terriens. Ils sont complètement ignorant des concepts que nous compliquons par divers mots en diverses langues (ouais c'est un peu le mythe de Babel) et ainsi ils peuvent au mieux se faufiler à travers la population. L'idée est originale, ça se tient.
Malheureusement le final cul-cul la praline donne un goût amer au film. L'amour vaincra une fois de plus, un happy-end des plus prévisible et complètement moralisateur. La présence de ces pseudo-messagers ne devraient pas voir leur tendance inversé. Dans "Kaïro", Kurosawa a pousser le pessimisme jusqu'au bout, avec "Vers l'autre rive" c'est l'optimisme (le Amélie Poulain de l'au-delà), le scénario ne fait pas d'écart de conduite. Dans "Avant que nous disparaissions" on se dirige lentement vers une fin tragique, pour que tout se chamboule vers un optimisme à l'eau de rose et on sent plus Kurosawa vouloir tout combler de façon brouillonne pour nous soulager.
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Créée
le 27 sept. 2017
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