Pas coulé, mais pas si touché

Je n'étais déjà pas si enthousiaste après le premier « Avatar » (même si le revoir m'avait permis de l'apprécier un peu plus), il paraissait donc difficile que cette suite provoquerait un changement radical... et j'avais raison. Au vu du triomphe réalisé par le premier, pourquoi James Cameron changerait-il une formule qui gagne (de l'argent) ? Alors attention, je ne conteste pas un instant les nouvelles prouesses techniques déployées ici, le film restant très beau et les trois heures se regardant sans aucune difficulté.

Mais bon... Si nous avons bien droit à certains moments de bravoure et quelques grands sentiments pas désagréables, rien de bien original ni de surprenant pour ce qui reste un hommage sincère à la planète bleue, à défaut d'apporter un regard, un discours fort qui aurait permis à ce second volet de se créer une identité plus forte et donc d'exister beaucoup plus fortement vis-à-vis de son prédécesseur.

Au moins évite t-on un remake inavoué, même si l'ami James n'a parfois pas peur du « too much », à l'image du « retour » pour le moins... inattendu du

Bref, toujours aussi abouti visuellement et aussi peu stimulant scénaristiquement : nous sommes bien dans l'univers d' « Avatar », et me dire qu'un cinéaste ayant tant apporté au cinéma ne mènera probablement plus de projets originaux me rend, je l'avoue, assez triste.