Endgame of stones
Il s'installe en ce mois d’avril une ambiance fin de règne sur la planète pop qui a paradoxalement de quoi réjouir. J’aime voir les compteurs s’affoler et un certain nombre de générations bruisser...
le 28 avr. 2019
200 j'aime
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Trois heures et deux minutes, c’est long. Mais une fois sorti d’Avengers : Endgame, on se dit qu’il aurait été impossible d’en faire moins. Le dernier mastodonte Marvel est une habile construction qui parvient à tout faire bien, sans aucune fulgurance. Et on n’en demandait pas plus...
Le film des frères Russo n’a clairement pas la même intensité que le volet précédent Infinity War, où l’énergie du désespoir nourrissait un sentiment d’urgence permanent, qui tenait le public en haleine à chaque scène. Ici, on a troqué le cynisme pour l’espoir. L’histoire prend forme beaucoup plus doucement, respectant le deuil des héros déchus, et va piocher dans l’univers des 21 films précédents pour se nourrir de leur essence...
Avengers : Endgame est probablement l’un des seuls Marvel qu’il serait idiot d’aller voir sans un minimum de connaissances sur les précédents films de l’univers. Tout est fait pour récompenser les fans : beaucoup de nostalgie, des références appuyées, un zeste de second degré, une bataille mémorable. Mélangez le tout, laissez reposer, et vous aurez ce qui restera dans l’histoire comme le final le plus fou, tout univers confondu...
Endgame file à toute allure. Une prouesse de montage, mais qui n’évite malheureusement pas au film de s’éparpiller régulièrement. Les péripéties et rebondissements sont souvent superflus et s’enchaînent en ignorant les incohérences potentielles. On se réjouit que l'action pure ne soit plus le seul cachet du spectacle (ce qui était le cas pour Infinity War), mais il y a presque matière à monter deux films en un ! Et pour le temps passé sur certaines séquences, on aurait aimé faire durer le plaisir pour d’autres...
Ces quelques ficelles grossières ne font, au final, que sublimer l’impression d’avoir consommé le plus gros objet pop de la décennie, en tout ce qu’il a de positivement fédérateur et doucement libérateur. Telle la dernière brique au sommet d’une pyramide, Avengers : Endgame ne tiendrait pas sans les fondations solides que le MCU a patiemment construites depuis 2008 (le premier Iron Man). Avec ce dernier volet de la troisième phase de l’univers, Marvel nous confirme cette douce sensation de puissance dont la maîtrise n'est plus à prouver !!!
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Créée
le 29 avr. 2019
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7 j'aime
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