McGrath est dans l’écurie DreamWorks depuis Madagascar, soit un bail. C’est un faiseur efficace mais ce n’est pas sur lui qu’il faut compter pour un éclair de génie.
L’histoire montre la vie tranquille du jeune Tim au sein de sa famille aimante. Tout va bien jusqu’à l’arrivée d’un petit frère, forcément concurrent. En plus, le nouveau bébé semble être mêlé à un complot mondial visant à remplacer l’amour pour les bébés par l’amour pour les chiots ou un truc comme ça.
Ça commence plutôt pas mal, le générique du début est assez cocasse. Le pitch de départ emballe nettement moins vu que c’est ultra convenu, vu et revu. Et quand on passe à la partie complot, ça en devient carrément douteux en plus d’être saugrenu. Genre on remplacerait les bébés par des chiens par souci mercantile. La World Company déciderait de son autodestruction pour vendre des chiots OGM. Ouais, ok. Passons mais l’aventure ne passionne pas à vrai dire. Il reste les gags, pas mauvais. Certains fonctionnent même très bien. D’autres tombent en revanche carrément à plat car trop premier degré et sans aucune finesse. A la mise en scène, rien de bien original à déclarer et l’esthétique plan plan ne rehaussera pas l’ensemble. On ajoute à ça des personnages caricaturaux et même parfois désagréables (le bébé en chef) et on obtient un ensemble assez moyen. Quant à l’émotion, elle est aux abonnés absents.
En bref, une comédie bancale qui ne sait pas sur quelle corde tirer, entre satyre trop sage et humour balourd. Ça plaira sûrement aux plus petits mais d’un point de vue adulte, c’est pas désagréable mais il n’y a pas grand-chose à en tirer, hélas.