Si vous avez déjà vu la grande majorité des Kurosawa, les deux Kill Bill. Et que malgré tout, vous êtes en manque de Katana et d’hémoglobine, je vous conseille les Lone Wolf and Cub. Saga de 6 films inspirés des mangas éponymes, dont nous allons analyser le second épisode.
Synopsis
Un clan fait appel à Ogami Itto (un ronin) et son fils Daigoro (3 ans) pour éliminer un traitre qui souhaite vendre les secrets de fabrication d’une teinture. Mais ce traitre est bien protégé et notre samouraï sera mis à rude épreuve.
Concernant la forme (globale et narrative) du film
Le film assemble ses éléments autour de nos deux personnages et de leur mission. On peut donc parler d’unité du film même si cette dernière n’est pas l’élément central de la construction du film. On comprend les différences (les différents clans, les ennemis…) et les différentes progressions avec ce qu’elles apportent à l’histoire.
Du point de vue narratif, l’histoire est connue dès le début et les évènements s’enchainent de façon chronologique. Les relations père-fils relatent les relations fils-guerrier : l’essentiel only. Notre héros est brut de décoffrage et le rôle d’acteur renforce son personnage : un guerrier sanguinaire, précis et sans pitié qui suscite de la curiosité.
Mais venons-en à ce nous intéresse : les combats et leur mise en scène.
Personnellement, j’apprécie les films inspirés de mangas. Cela donne de bonnes idées aux réalisateurs tout comme Matrix qui fut inspiré de plusieurs mangas.
Les combats sont bien chorégraphiés et lisibles. Notons également la diversité des mises à mort et de leur milieu (eau, air, sol…). Bien que le sang ressemble un peu trop à de la peinture, on ne pourra pas lui reprocher d’en mettre partout. La mise en scène va également à l’essentiel et se veut efficace. Les costumes appuient la mise en scène sans pour autant lui apporter quelque chose de spécial. Les jeux de lumière restent minimes et n’apportent pas grand-chose aux plans. On l’aura compris, l’aspect intéressant du film est ses combats et leur mise en scène. Pour le reste, Les plans et les séquences sont bien réalisés et s’inscrivent un but de divertir le spectateur.
Lone wolf and cub, se veut divertissant et est appréciable pour les amoureux du cinéma japonais et des films de samouraï.