Le début de Babysitting est surement l’une des pires choses de cette année 2014. La présentation des personnages principaux est atroce, les blagues embarrassantes, on passe du « Héhé, j’ai niqué ta maman lol » à des types qui s’expriment en mode ‘jeune’ (« hey téma !! hey téma !! » ) alors qu’en réalité personne – même ma cousine de 13 ans – ne parle comme ça.
Malheureusement, ce n’est pas mieux quand l’héros se retrouve seul avec le gosse. Evidemment, c’est un gosse de riche pénible qui va tyranniser son babysitter. Evidemment, c’était prévisible. Evidemment, c’est chiant.
Mais, dès le début de la soirée, l’humour prend et on s’attache à cette bande de potes. Le found footage avec la caméra embarquée est efficace : j’ai l’impression d’avoir vécu la soirée avec cette bande de potes, alors que je suis qu’un abruti qui rigolait assis sur un fauteuil rouge qui passe plus de temps au ciné qu’en soirée.
Cependant, même avec l’utilisation de ce procédé certes pompé sur des comédies américaines mais innovant en France, le film n’a aucune véritable identité. Le réalisateur se limite à une réalisation classique où la fin réconcilie tous les personnages et où tout le monde se fait des poutous. Si l’on ferme les yeux sur cette narration « des bons sentiments », on passe un bon moment.