Danny Trejo dégomme du vilain garnement et Ron Perlmann est un méchant monsieur, le tout inspiré d'un fait réel ayant fait le buzz sur le net où un pépère barbu kickait du jeunot racaillant.
Jusqu'ici rien de très nouveau.
Et c'est d'ailleurs la dominante du film, l'absence totale de surprise. Les clichés s'accumulent et le film s’essouffle vite. La réalisation est elle aussi absente, la bande-son ("I'm a bad ass" répété ad nauseam) également, les effets spéciaux évoquent Paint et le discours frôle certaines idées bien à droite (la justice... "sauvage", les politicards corrompus et les méchants colorés misogynes, drogués, vulgaires et ridicules).
Mais au-delà de toute cette soupasse clicheteuse plutôt second degré raté, il reste malgré tout la prestation de l'acteur principal, qui montre (peu, à cause du scénario) qu'il est capable de faire autre chose que de distribuer des mandales ou jouer de la mitrailleuse.
Bref, un faux Gran Torino post-Robert Rodriguez.