En 2017, on pouvait encore se féliciter qu'un film comme Burn Out, de Yann Gozlan, sorte en salles. Aujourd'hui, on ne peut que se lamenter du fait que balle Perdue ne sorte "que" sur Netflix. Les actioners sont à voir sur grand écran, et celui de Guillaume Pierret, aussi humble dans sa narration soit-il, ne déroge pas à la règle.
En tout et pour tout deux scènes de poursuite et deux scènes de baston dans Balle Perdue, mais quelles scènes ! Filmées au cordeau, sans effets de manche (ralentis pourraves ou effets clipesques illisibles qui inondent le genre habituellement), elles sont les points d'orgue d'un film sans un poil de gras, qui file à 100 à l'heure, avec des acteurs charismatiques (je ne pensais pas pouvoir dire ça un jour de Duvauchelle, en revanche Alban Lenoir m'avait déjà convaincu dans le correct Un Français), un scénario simple, efficace, des dialogues bien écrits. Franchement, que demande le peuple ??