Il ne faut évidemment pas confondre cette sorte de John Wick au féminin avec Ballerina, l’animé 3D de 2016 (à partir de 6 ans) et... Ballerina, le dérivé de la franchise John Wick avec Ana de Armas prévu pour 2024 (sûrement très inspiré par notre Ballerina sud-coréen) qui risque d’être mis en scène par Len Wiseman (Underworld, on craint le pire).
La ballerine de Lee Chung-hyun est un bon thiller sud-coréen qui tient plus du revenge-movie feministe que du film de cascades à la Chad Stahelski. Mais parler de Luc Besson à son propos serait insultant. Rien d’original, ni de spectaculaire, mais l’ensemble a du style, tout est parfaitement maitrisé et bien exécuté, y compris la photo, la bande originale (Gray), et les scènes d’action plutôt efficaces.
L’intérêt et le charme de l’entreprise tiennent surtout à son intreprète principale, Jeon Jong-seo, déjà aperçue dans Burning... et qui partage la vedette avec Kim Ji-hoon, tous deux stars d’une série sud-coréenne (Money Heist: Korea – Joint Economic Area) elle-même remake de La casa de papel. Comme quoi, rien se crée, tout se transforme.