Patriarcat gonna hate

A la fois claque visuelle et claque sociétale, Barbie est ma surprise de l'été.

Utiliser le jouet marqué comme historiquement le plus sexiste pour lancer une charge contre le patriarcat mais aussi plus marginalement un certain féminisme était dans le cahier des charges, mais le traitement est au final bien mené, grâce à une conclusion humaniste.

Vis ta vie comme tu l'entend, soit toi même, ne vis pas au travers des/d'un/d'une autre(s) mais respecte les/le/la, n'impose rien et ne te laisse rien imposer. Car la vie est courte et changeante, pleine de joies et de douleurs, alors à quoi bon passer à coté et surtout comprendre que même si tu es unique tu n'es pas seul à être dans cette galère.

Le tout avec une réalisation, un montage, des décors, des chorégraphies rose bonbon et délirantes, des acteurs au top et une bande son pop acidulée qui cadre tellement bien avec le film.

Je ne serai jamais aller le voir sans certain de mes acteurs favoris en tête d'affiche utilisés à contre emploi et je ne regrette rien, merci Greta !

Donc pas besoin d'écrire un thèse, certain vont détester et crier au film woke et féministe (ce qu'il est) et d'autres adorer pour les mêmes raisons. D'autres vont trouver qu'il enfonce des portes ouvertes, ou qu'il est commercial. Peut être.

Mais en ces temps de replis sur soi, d'antagonisme et de polarisation de la société, j'ai adoré ce petit bonbon rose fluo acidulé et humaniste qui nous rappelle au travers de poupées ce qu'est être un être humain.

Femme ou homme.

Liberté, égalité, fraterni/sorori-té !