Toile mouvante, paysages lumineux ;
Amour naissant, au creux de ses seins ;
Le jeune louveteau aux allures de dandin,
Aspire à des fins, défiant ses aïeux.
Se jouant de sa jeunesse, dans un duel de feu,
L’oiseau tombe du nid, embrassant son destin ;
Quête sitôt ardue, défi de grand chemin ;
Dorénavant perdu, dans l’armée des gueux.
Le cœur vidé, négligeant les enjeux,
Les subterfuges fusent, dans ses yeux malins ;
Sur les routes verdoyantes, notre bon coquin,
Plante son drapeau, dans un refuge soyeux.
Poursuivant sa voie, loin de l’Éire et ces cieux,
Le masque tombe, funeste âge pour le badin,
Qui pourtant vite se farde d’un teint ambitieux,
Renversant le veston à chaque lendemain.
Pirouettes, perruque et rouge fougueux,
À la conquête de la belle au visage opalin ;
Le bal est ouvert, le sou est si précieux,
Simulacre brisé, pour la Lady, au doux matin.
À vie mouvementés, avenir souvent fâcheux ;
Au cœur de son château, le maître du dédain,
Cause les désastres d’une vie faite de jeux,
Faisant fi de ce qui mènera au déclin.
Rien ne le sauvera, Oh pauvre malheureux !
Noyé dans les effluves vineux du chagrin ;
Un tir belliqueux ternira le vert de ses yeux,
Retrouvant celui de ses contrées, à quelle fin !