Beaucoup, s'interroge encore sur l'engouement pour Di Caprio. Il a beaucoup perdu la flamme c'est un fait. Il m'intéresse beaucoup moins qu'avant, mais tout de même, ses premiers rôles, quelle claque.

A ses débuts il était comparé à James Dean, bof... le seul point commun que je lui trouvais était peut être des ados, jeunes hommes déchirés qui se cherchaient une place dans l'existence. Après je vois pas, Dean surjouait un peu trop les beaux ténébreux, poseur, avec toujours la même expression sur le visage. J'ai pas trouvé ses compositions très convaincantes et encore moins marquantes.

Dicaprio lui, avait de la maitrise derrière, de la variété.
Ado cynique et torturé dans "Blessures secrètes" , il donnait la réplique à De Niro, et c'est peu de le dire, tellement la partie de ping pong était séduisante.

Gilbert Grappe, il se retrouvait là en frère catastrophe et handicapé mental, encore une fois aucune fausse note.

The basketball diaries fut celui qui m'a le plus emballé. Pas que la trame soit excellente mais de tous les acteurs que l'ont peut voir dans le film, c'est lui qui le survole , qui le porte sur ses ( frêles ) épaules.
Au départ ado sans soucis et insouciant, il va vite sombré suite à la mort d'un ami. Le naufrage se fait sentir par ses mots délirants à demi bafouillés, ses gestes lents et imprécis, son regard vitreux et vague. Il transpire le junkie, il est un junkie. A tel point qu'on peut se demander si il était sobre pendant le film. Oui parce qu'il faut savoir que son interprétation parfaite dans Gilbert Grappe avait value à Marlon Brando quelques interrogations sur son sujet (et sa santé mentale ), refusant de joué avec lui en l'ayant vraiment pris pour un déficient après le visionnage des rushs. Dans The basketball diaries, c'est pareil on se demande où commence et s'arrête la fiction, et où se place l'interprétation, tellement il paraissait défoncé à en crever...

Film trouble, très borderline et osé de par ses plongées en apnée, je compris avec ce film, que j'assistais à la naissance d'une étoile, je ne m'étais pas trompé....

Après je l'ai beaucoup moins suivi, ses rôles étaient devenus plus "faciles", ils ne retiraient pourtant rien à cette prestance passée, dont un seul regard, trois petits mots, quelques gestes et toute la vie émotionnelle du personnage éclosait à l'écran. Voilà mon résumé Dicaprio, je le concède aussi, je suis très nostalgique de ses prestations du début.
AnimaMundi
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le 20 nov. 2012

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