Des Règlements de Comptes dans la Ville d'un Superhéros.

Résumé : Après avoir assisté à la mort de ses parents, le jeune Bruce Wayne se promet de protéger les citoyens de Gotham City des injustices. Gotham est aux mains de la pègre, et la police protège les habitants dans un système corrompu. La ville devient dangereuse jusqu'à l'arrivée d'un étrange chevalier noir. Le bras droit du patron du crime est pris en embuscade dans une cuve de produits chimiques. Malgré sa défiguration, il revient sous le nouveau surnom du Joker, déterminé à répandre la terreur. Vicky Vale est photographe, elle veut mettre la main sur le scoop du chevalier noir, surnommé Batman. Pendant ce temps le sinistre Joker a dépourvu la ville de lucidité mentale, et prend le contrôle de la pègre en devenant le prince du crime. Mais comment le milliardaire Bruce Wayne continue à survivre dans un tel système.

Histoire : Le film est basé sur la bande dessinée Dc Comics numéro 168, appelée «l'homme derrière le capot rouge», il reprend la trame qui fait naître le Joker face à Batman. Jack Nicholson accepte le rôle du Joker mais réclame une redevance pour les résultats et les produits dérivés, Batman sera à sa sortie la 5ème meilleure recette de tous les temps. Le film reçoit l'Oscar de la meilleure direction artistique, mais malgré tous les acteurs de Batman, comme Pierce Brosnam, c'est Michael Keaton qui va décevoir les fans du personnage. Le tournage se fait dans le plus grand secret, mais subira des tonnes d'attaques pirates de la presse allant jusqu'à subtiliser 20 minutes du film, Burton déclarera c'est la pire partie de ma vie.

Les premières photos du Joker se vendront jusqu'à 10,000$ au marché noir. La fabrication de la Batmobile par General motors nécessite un budget de 6m$, General motors déclare qu'elle gardera les droits sur sa création. Le logo du nom Batman est le seul élément de l’affiche, c'est la technique d'un film qui veut conserver le mystère, les précédents étaient Robocop et Conan. Le succès déclenche une «Batmania» avec plus de 750m$ de produits vendus après la sortie du film. Le film sera interdit aux moins de 13 ans en Amérique, Espagne et Angleterre, mais sera tout public en France et au Japon.

Équipe : Comment évoqué Batman sans le directeur artistique Anton Furst, connu pour La compagnie des loups, Full metal Jacket et L’Éveil. Le scénariste Sam Hamm, il écrit les 3 premiers Batman, la réalisation de Tim Burton célèbre pour Beetlejuice, Edward aux mains d'argent, Mars Attacks, et récemment Dumbo. Aux effets c'est John Evans, connu pour les James Bond, Superman 2 et 4, Il faut sauver le soldat Ryan et Gladiator. La musique de Danny Elfman, connu pour Men in black, Les simpsons, Hulk, Chicago, Dragon rouge, ou récemment les deux 50 nuances.

Côté Casting, on a un trio de stars, Jack Nicholson acteur à 3 Oscar, célèbre pour Shining, Vol au dessus d'un nid de coucou, Chinatown, Easy rider, Wolf. Michael Keaton surtout connu pour ses seconds rôles, Kim Basinger actrice à 1 Oscar pour L.A confidential, célèbre pour Jamais plus jamais, 9 semaines ½, 8 mile, Cellular, Match retour. Et aussi Jack Palance et Micheal Gough.

Avis : Après Superman en 79, c'est le 2ème film de superhéros à devenir un blockbuster culte déclenché par un marketing mondial massif. C'est la performance impressionnante du comédien dans un rôle de superméchant pour l'époque du film, mais aussi une atmosphère intense avec des somptueux décors. La réalisation est innovante et permet au film de devenir une référence des superhéros, pour son redresseur de torts des années 80.

Critique : Le logo Warner lance le générique dans une ambiance mystérieuse, qui arrive à la fameuse ville en revenant sur une tragédie, pour laisser arriver l'impressionnant personnage avec une réalisation sublime. L'intrigue envoie la politique de la sécurité et sa chasse au crime, avec plusieurs directions du rythme dynamique et d’excellents dialogues. Les orientations du récit tournent autour du superhéros en proposant un dosage infaillible, qui permet une parfaite cohérence des événements. La puissante introduction regroupe les personnages au mystère en déroulant un style de superproduction, qui laisse le superhéros débarquer. Le grand spectacle continue la beauté de ses actions avec une immense confrontation aux effets magnifiques, qui vont relier les histoires sur l'arrivée d'un supervilain.

Une relation développe les sentiments parmi ses personnages, en s’opposant à l'arrivée de la terrible abomination qui sombre dans une atroce violence. La structure de la narration fait retomber l'ambiance pour se diriger vers le choc sanglant des 2 ennemis, dans cette drôle de ville. La sublime folie et la férocité de l'odieux personnage continuent de s'alterner à l'investigation sur l'identité du superhéros, en s’enfonçant dans un festival de crimes. La confrontation entre au cœur du mécanisme de son délire violent, qui poursuit les exploits immondes du supercriminel. Le premier contact dévoile un splendide engin, en continuant la parade de violence qui accélère les combats. Un plan machiavélique se profile avec une fuite en avant fulgurante et prévisible, dans un marasme d’événements.

L'aventure poursuit le destin de la rivalité entre ses 2 extrêmes qui avancent vers l'ultime combat en gardant les effets de superproduction pendant le dénouement. Un regard sur le passé explique l'affaire dans des émotions qui relancent l'explosive lutte en déchaînant la violente criminalité, pour venir déployer l'arsenal du superhéros. Le long final révèle sa merveilleuse conclusion dans une bataille des 2 superpersonnages surprenants, à la hauteur des performances et d'une superbe réalisation. Le film est sublimé par l'incroyable jeu du joker, bien que les images ont pris un léger coup de vieux pour ce genre, tandis que la réalisation et son dosage d'une rythmique linéaire, sont parfaits et pleins d'effets grandioses et dernier cri.

> https://youtu.be/Z-oLo1MdgFk

Ma 1ère critique du film écrite en 2020 >Adapté de la Bd Dc comics, réalisé par Burton en supernumérique sphérique panavision avec un petit budget, c'est la 2ème recette 1989 et 1 Oscar. Batman commence par une altercation pour provoquer l'arrivée du personnage avec une atmosphère underground qui progresse dans l'univers de la criminalité. L'intrigue construit lentement ses rivalités à l’intérieur de l'étrange ville, en poursuivant la violence des luttes contre la mafia locale. Les éléments d'une relation émotionnelle libèrent les horreurs de l'affrontement en continuant la fureur d'un personnage délirant avec des effets incroyables. Le combat s'enfonce dans la violence d'un face-à-face puissant, qui accélère les enjeux de l’impressionnant duel. Le superhéros se révèle dans ses sentiments en fusionnant les événements, lors d'un dénouement sublime, pour cette œuvre de superproduction qui offre une réalisation bluffante au plus sombre des superhéros.

> https://youtu.be/MOcIb-MK0NQ