Beau tente désespérément de rejoindre sa mère, mais il semblerait que tout se retourne contre lui…
Pour son troisième long-métrage, Ari Aster change radicalement de registre, après deux films d’horreur (Hérédité - 2018 & Midsommar - 2019), il réalise ici un drame sociétal WTF, une sorte d'odyssée absurde et surréaliste où l’on y croise pêle-mêle, des junkies (à poil), des comédiens de théâtre qui se produisent… en pleine forêt, un “homme-plafond”, un vétéran de la guerre complètement azimuté, un scrotum géant, …
Bref, c’est un sacré délire (adapté de son court-métrage éponyme de 2011) auquel nous convie le réalisateur. Beau is Afraid (2023) est scindé en trois parties (la dystopie, le théâtre en forêt et chez sa mère) et c’est bel et bien la première partie que j’ai particulièrement appréciée. D’une durée de 90 min, sur les 3h que compte le film, très clairement, les deux autres chapitres m’ont paru bien trop long et rébarbatif.
Certes, visuellement, c’est très séduisant, mais à la longue, cette psychanalyse kafkaïenne & œdipienne sur cette mère castratrice devient vite assommante, c’est regrettable, clairement, le film ne méritait absolument pas cette durée excessive (3h).
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