En dehors d’alimenter le fan service auprès de spectateurs peu regardants, j’en vois pas l’intérêt.

Toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid ouvre accidentellement un portail vers l'au-delà. Le temps est désormais compté avant que Beetlejuice ne revienne semer la pagaille…

Plus de 35 ans après son mémorable Beetlejuice (1988), Tim Burton récidive en réalisant cette suite directe et pour être franc, c’est l’exemple même de la suite que je n’attendais pas (et dont j’aurais pu faire l’impasse tant le premier se suffisait à lui-seul). Mais le plaisir d’y retrouver le doux-dingue Michael Keaton dans la peau de Beetlejuice reste toujours intact (on regrettait qu’il soit si peu à l’écran dans le premier film, manque de chance, il est toujours aussi secondaire, ce qui rend son (faible) temps de présence très frustrant).

Côté scénario, le film a un côté fourre-tout, voir même de vide grenier, comme si les scénaristes s’étaient donnés pour mission d’y mettre toutes les idées qui leur venaient à l’esprit, quitte à ce que cela devienne un joyeux bordel et que l’on ne sache plus ce que l’on est en train de voir (trop de protagonistes à qui le film veut donner autant d’importance, aussi bien aux personnages clés qu’aux nouveaux venus).

Ajoutez à cela d’innombrables sous-intrigues qui ne font que desservir le film et des seconds rôles qui cabotinent comme pour mieux masquer la vacuité générale. Au final, on a cette désagréable impression de vue et revue, en dehors d’alimenter le fan service auprès de spectateurs peu regardants, je n’en vois pas l’intérêt.

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