Cette crise de la quarantaine qui ne dit pas son nom.
Sur un rythme d'un film tous les 9 ans, on suit l'évolution du couple formé par Jesse et Celine, leurs amours, leurs doutes, leurs peurs... ce qui pimente une vie.
Profitant de vacances en Grèce, on découvre ici un couple plus mûr, avec deux jumelles et le fils de Jesse né d'une précédente relation, et c'est ce dernier qui va, involontairement, provoquer une rupture entre Céline et Jesse. Définitive ?
J'avais vu les deux films précédents à la suite et j'aime ce genre d’œuvres où l'on voit évoluer les acteurs dans le même rôle sur une longue période. Ici, le rythme est lent, comme des vacances, où l'on observe les splendides paysages grecs qui donnent tant envie d'y aller.
Mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est cette façon quasi-universelle de parler de l'amour, à savoir que ce n'est pas un long fleuve tranquille. Peut-être qu'à 40 ans, on vivra ça aussi....
Le charme agit aussi grâce aux deux acteurs, Ethan Hawke et Julie Delpy, mais cette dernière impose un peu trop son personnage de 2 days in Paris, très féministe. Mais les dialogues restent fortement improvisés avec un naturel confondant.
Ce qui est intéressant aussi, c'est l'évocation de l'amour d'un point de vue technologique, avec l'évocation par deux ados de leur amour à distance via Skype.
Le climax du film se passe à l'hôtel, où toutes les vérités seront balancées, mais il y a quelque chose de doux-amour qui se dégage de la conclusion, sur des illusions perdues, sur la vie qui passe....
C'est peut-être un peu moins fort que Before Sunset/Sunrise, mais j'en reprends encore dans 9 ans !