Dès les premières minutes du film, j'ai senti que quelque chose n'allait pas. J'ai regardé si par mégarde, je ne m'était pas assis sur le bouton "avance rapide" de mon lecteur DVD. Bah non. C'est bien Julie Delpy qui fait du 150 mots/minutes. Peut-être qu'elle va finir par se calmer. Ben non, toujours pas. Et même Ethan s'y met. Et en plus ils disent des trucs un peu bateau quand même.
Ca m'a rappelé la fois où j'ai été invité à diner chez un gars rencontré à New-York. Il y avait 6 personnes à table et c'était un peu le concours de celui qui parlait le plus, celui qui serait le plus drôle/subtil et celui qui dirait le plus de choses intelligentes. J'avais l'impression d'être le con du diner.
Pour le coup avec "Before Midnight", j'avais de nouveau l'impression d'être retenu à diner avec des gens un peu relou, avec qui t'as rien à voir et que t'as plus jamais envie de revoir par la suite.
D'habitude, je regarde des films pour échapper à la routine, pour voir des choses qui sortent de l'ordinaire. Là, j'avais juste envie d'éteindre la téle et d'appeler mes potes pour leur dire combien je les aimais.