Les ouvertures de films en mode clip promotionnel sur une ville me rappellent mes cours de montage sur Palavas-les-flots ... ce qui en soit n'est vraiment pas une bonne chose. Entre mal à l'aise et inutilement gênant. Car de source sûr ces plans sont jamais tournés par l'équipe technique du réalisateur mais par une équipe dédiée aux plans d'ambiance. Ils situent la situation mais vu le titre du film je crois que je savais que c'était Belfast.
C'est le drame de ce genre d'introduction, il montre une ville que je connais pas, et je suis censé la connaître ? Mais tout la subtilité et là, il ne me montre pas une ville, il me montre aujourd'hui.
D'une intro banale, la séquence suivante permet de comprendre son utilité. Ne pas juger trop vite. Néanmoins si la subtilité pouvait apparaître un cours instant, cela reste une intro très classique voire même naïve.
D'une introduction terrible, saturée en couleur, parsemé de très rare petits détails, une statue en mode liberté et espoir, le panneau du Titanic hotel et une ambiance apaisé et apaisante, on découvre un Belfast en noir et blanc, sombre, violent, sans paix et en guerre.
Pour un premier film étudiant c'est bien... pour un réalisateur-acteur-metteur en scène accomplis c'est moyen.
C'est malheureusement ce genre de film qui m'a fait un peu perdre l'envie de cinéma ces dernières années. Naïveté, facilité, choix sans fond, fond sans choix, incohérence de mise en scène... bref je vais pas pouvoir rentrer dans le film et ça va être long.
On ne juge pas un livre à sa couverture, mais on juge un film à son introduction.
Bilan : en cours de progression, encore des lacunes, encouragement mais efforts à fournir. Copie à revoir.