Un road trip poétique et fantastique à travers la Campanile (ayant vu naitre Pietro Marcello).
Ce qui devait être à la base un simple épisode sur l'histoire de Tommaso Cestrone au sein d'un film documentaire faisant le tour de l'Italie se transforme, suite à la mort de ce dernier, en un conte basé sur le personnage de Polichinelle.
Cette oeuvre traite du rapport entre l'homme, l'animal et la nature. C'est le genre de document qui pourrait me rendre végétarien, tant Marcello rend ce bufflon touchant et insiste sur la sensibilité propre de l'animal.
Comme c'est le cas dans ses autres films/docu, la photographie est magnifique. La beauté est présente à chaque image, quel que soit le sujet. Toutes les images sont des pastorales, comme celles délabrées qui tapissaient jadis le palais de Carditello.