Je n’avais jamais vu ce monument du cinéma, excepté quelques extraits dont personne ne peut échapper. J’ai été très impressionné par ses nombreuses qualités, par son ambition titanesque et ses moyens qui paraissent illimités. J’ai adoré.
Avant tout chose, je dois préciser que j’ai été dans l’erreur durant une bonne partie du film. Je croyais que ma culture biblique était convenable, mais il faut croire que non, car j’ai d’abord pensé que cette œuvre était une retranscription d’un passage du livre saint, comme dans « Les 10 commandements ». J’ai en effet confondu le personnage de Judah Ben-Hur avec Judas Iscariote, et j’attendais d’un moment à l’autre le moment où il trahirait Jésus. De fil en aiguille, j’ai réalisé que les événements ne concordaient pas, et qu’il ne devait pas s’agir de la même histoire, et en effet, au bout d'un certain moment (assez tardivement, je dois l'admettre) j’ai compris que Ben-Hur était une fiction qui se plaçait dans un contexte biblique, d’où ma confusion. J’espère que je ne suis pas le seul, sinon c'est vraiment la honte pour moi.
En tout cas, l’histoire est fascinante, envoutante. J’ai été littéralement transporté par l’intrigue, et la vie de Ben-Hur m’a fasciné. Tous les éléments sont là pour faire de ce film un chef-d’œuvre du cinéma.
Les scènes d’actions sont incroyables, épiques et très réalistes. Je n’ai jamais vu un tel résultat pour un film de cette époque. Autant dire que Ben-Hur surpasse tout ce qui s’est fait dans le domaine. Et je suis sûr qu’il pourrait rivaliser sans prétention avec certaines scènes d’actions produites à notre époque.
L’ambiance du péplum m’a convaincu, les décors sont magnifiques, les costumes sont variés et crédibles, la musique est réussie, les personnages sont profonds.
Charlton Heston (Ben-Hur) et Stephen Boyd (Messala) sont satisfaisants. S’ils ont tendance parfois à l’exagération, ils expriment très bien leur dualité.
J’ai passé un super moment. C’est le genre de film qui justifie les retours en arrière pour un cinéphile. Du vrai spectacle, intense, soutenu. Durant ces 214 minutes, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Ça relèverait presque de l’exploit. Ce film est le miracle du 7e art. J’adore.