En 1948, la guerre froide avait déjà véritablement commencé, la Grande Alliance avait vécue et il était déjà clair que l'Urss n'évacuerait pas sa zone d'occupation allemande. L' intrigue est très limite : en admettant même qu'il y eût encore des nazis organisés dans l'Allemagne de 1948 on ne voit pas bien pourquoi ils se seraient opposés à la réunification de leur pays.
Ce côté pacifiste "si tous les gars du monde..." était sans doute de mise après les grandes boucheries de la seconde guerre mondiale, mais aujourd'hui il nuit terriblement à la crédibilité de Berlin Express. Le grand intérêt de ce film est visuel : Tourneur a été aussi bien inspiré qu'un Carol Reed ou qu'un Rossellini par les cités en ruine (ici Berlin et Francfort), et certains passages sont de grandes réussites formelles. A voir tout de même donc, et aspect documentaire irremplaçable.
le petit point cancel culture
Les Russes et les Américains qui se mettent d’accord ? Suspect, cela cache forcément des motivations peu avouables sur le dos des peuples racisés et colonisés. Moins cinquante points conférence de Bandung.