Le premier film d'Andrew Niccol fut un choc émotionnel contre la folie scientifique de notre temps. Il est question de génoisme, une forme de discrimination au niveau génétique. Un potentiel qui requiert d'être exploité au mieux, tel l'oeuvre nous l'expose. Il remet en cause les bienfaits des pratiques scientifiques entre chimie et biologie anatomique, une situation nouvelle aux yeux d'un monde encore en expansion.
Ce nouvel horizon nous mène à nous projeté un futur où la science domine et il n'a pas tort. Ethan Hawke et Jude Law pus nous convaincre du contraire, car l'exception et l'inattendu sont toujours au rendez-vous, pour le bien de l'esprit. Quant à Uma Thurman, elle se faufile dans le décors aux yeux de certains, bien que sa présence est fort réjouissante. Il va s'en dire que le scénario est la première poussée, rendant palpitant un monde rempli de désespoir pour des êtres fragiles et inadaptés.
Le portrait de cette société apparaît comme support, non approfondi mais sans réel nécessité. L'essentiel passe par le jeu entre ambition et complémentarité ! J'ose également faire remarquer que Michael Nyman nous offre un suspense spécial et idéal, comme le suggère l'intrigue, par le biais d'un bande son des plus touchante. C'est le premier pas vers la prise de conscience d'un éventuel problème à résoudre. Il définit l'allure et la qualité du calcul pour un résultat magistralement réussi pour l'ensemble.