Du 100% Wayne Factory. Avec John, le daron en acteur principal, à la réalisation (même si non crédité) et à la production. Y'a même deux fistons du Duke pour jouer sa progéniture. Sans oublier Maureen O'Hara qui fait aussi un peu partie de la famille.
Pour une fois, la contamination du western spaghetti a du bon, ça oxygène un peu le tout, qui sent pas mal le consanguin.
Le semblant d'originalité vient du contexte. Nous sommes en 1909, autant dire que c'est le bout du bout de la queue de la comète du Wild Wild West.
Le générique, marrant, nous fait une présentation de ce qu'est l'Amérique à l'orée du XXe siècle. Industrielle et urbaine.
Jacob McCandles, vieille légende de l'Ouest américain (running gag sympa, où à chaque fois qu'il se présente, son interlocuteur le croit mort), est en décalage complet avec la modernité (voitures des Texas Rangers, moto, fusil à lunettes, pistolet à chargeur automatique). Humour et conservatisme garantis (cool Torpenn hein ?)
Pour les amis des bêtes, le meilleur pote de Grosses Epaules est un chien, appelé sobrement dog. Pour ceux qui n'aiment pas les bêtes, il crève à la fin.