La rançon de la vieille gloire
Ca commence plutôt pas mal, un peu comme Lucky Luke contre Joss Jamon, avec cette petite bande de pourritures dont on présente le pedigree avant de les voir à l'oeuvre. Le problème, c'est qu'après, la horde sauvage ne sert plus à grand chose, c'était bien la peine de donner autant de détails !
Pour le reste, John en vieux de la vieille, se retrouve à se taper la corvée de rançon dans un monde d'automobiles, de motocyclettes et de pistolets automatiques. Heureusement, il a un vieil indien, un chien savant et la bande de salopards qui sont plutôt archaïques dans son genre, comme ça, il se sent moins seul.
Parce que, bon, c'est pas ses deux rejetons dégénérés qui l'accompagnent qui vont tenir un western sur leurs épaules, pour sûr ! A noter que parmi eux se cache le fils du grand Bob Mitchum, un type qui n'a pas eu besoin de test de paternité pour confirmer son hérédité, dommage que la présence et le charisme ne soient pas aussi génétiques que les traits du visages. L'autre fils et le petit-fils semblent être des fils de grosses épaules, sans le talent, là aussi.
Avec ça, ça se regarde agréablement, comme un bon western en couleur avec des paysages, une quête, une fiesta mexicaine et John Wayne en chemise rose.
En bonus, Maureen O'Hara joue les utilités dans un rôle à la McLintock, les fessées en moins, hélas...
On va gentiment dire qu'en 1971, ce genre de western s'essouffle un peu et que nos deux vieillards à la réalisation peinent un peu à donner du corps à ce qui reste quand même un western tout à fait honorable.