Ca commence plutôt pas mal, un peu comme Lucky Luke contre Joss Jamon, avec cette petite bande de pourritures dont on présente le pedigree avant de les voir à l'oeuvre. Le problème, c'est qu'après, la horde sauvage ne sert plus à grand chose, c'était bien la peine de donner autant de détails !
Pour le reste, John en vieux de la vieille, se retrouve à se taper la corvée de rançon dans un monde d'automobiles, de motocyclettes et de pistolets automatiques. Heureusement, il a un vieil indien, un chien savant et la bande de salopards qui sont plutôt archaïques dans son genre, comme ça, il se sent moins seul.

Parce que, bon, c'est pas ses deux rejetons dégénérés qui l'accompagnent qui vont tenir un western sur leurs épaules, pour sûr ! A noter que parmi eux se cache le fils du grand Bob Mitchum, un type qui n'a pas eu besoin de test de paternité pour confirmer son hérédité, dommage que la présence et le charisme ne soient pas aussi génétiques que les traits du visages. L'autre fils et le petit-fils semblent être des fils de grosses épaules, sans le talent, là aussi.

Avec ça, ça se regarde agréablement, comme un bon western en couleur avec des paysages, une quête, une fiesta mexicaine et John Wayne en chemise rose.

En bonus, Maureen O'Hara joue les utilités dans un rôle à la McLintock, les fessées en moins, hélas...

On va gentiment dire qu'en 1971, ce genre de western s'essouffle un peu et que nos deux vieillards à la réalisation peinent un peu à donner du corps à ce qui reste quand même un western tout à fait honorable.

Créée

le 2 mai 2011

Critique lue 1.4K fois

17 j'aime

6 commentaires

Torpenn

Écrit par

Critique lue 1.4K fois

17
6

D'autres avis sur Big Jake

Big Jake
Ugly
7

Le crépuscule des pionniers

Big Jake fait partie des westerns de la fin de carrière de John Wayne, comme Chisum, Rio Lobo, les Voleurs de trains, les Cordes de la potence ou Une bible et un fusil, souvent moins chargés en...

Par

le 25 juil. 2019

21 j'aime

10

Big Jake
Torpenn
6

La rançon de la vieille gloire

Ca commence plutôt pas mal, un peu comme Lucky Luke contre Joss Jamon, avec cette petite bande de pourritures dont on présente le pedigree avant de les voir à l'oeuvre. Le problème, c'est qu'après,...

le 2 mai 2011

17 j'aime

6

Big Jake
Pruneau
7

Rejetons de présence

Du 100% Wayne Factory. Avec John, le daron en acteur principal, à la réalisation (même si non crédité) et à la production. Y'a même deux fistons du Duke pour jouer sa progéniture. Sans oublier...

le 28 avr. 2011

16 j'aime

6

Du même critique

Into the Wild
Torpenn
5

Itinéraire d'un enfant gâté

A 22 ans, notre héros, qui a feuilleté deux lignes de Thoreau et trois pages de Jack London, abandonne sans un mot sa famille après son diplôme et va vivre deux années d'errance avant de crever comme...

le 17 nov. 2012

471 j'aime

182

Django Unchained
Torpenn
4

Esclavage de cerveau

Aussi improbable que cela puisse apparaître à mes lecteurs les plus obtus, j’aime bien Tarantino, je trouve qu’il arrive très bien à mettre en scène ses histoires, qu’il épice agréablement ces...

le 22 janv. 2013

395 j'aime

174

Le Parrain
Torpenn
10

Le festival de Caan...

Tout a déjà été dit sur ce film, un des plus grands jamais réalisé. Tout le monde a vanté, un jour son casting impeccable : un Brando ressuscité, un Pacino naissant, bien loin de ses tics...

le 6 janv. 2011

366 j'aime

131