J’avais adoré American Honey donc j’y suis allée avec beaucoup d’attentes.
Pourtant, Andrea Arnold réussit encore à nous transporter en une image dans son monde. La rudesse du décor toujours magnifié, un squat plein d’images, de discours, de rêves, l’ambivalence des personnages parfaitement interprétés, l’amour et la violence quoi. Un film juste et équilibré, dur mais ne se plaint jamais, beau dans son horreur.
Elle réussit même à mettre tout justement quelques notes surprenantes de fantastique dans un film si réaliste, comme si sortir de la réalité était parfois nécessaire à la survie dans un monde si brutal.
Mentions spéciales aux trois acteur.ices principaux quand même, géniaux.