Représentant d’un cinéma qui ne dissocie jamais musique et image, parole et mouvement, Sanjay Leela Bhansali a ce grand mérite avec ce "Black" de chercher à réunir la grande industrie bollywoodienne et le cinéma d’auteur indien en dédaignant chansons et chorégraphies. Mais on ne chasse pas le naturel si facilement ! Bien trop bavard, ne trouvant pas la sobriété qu’il cherche pourtant, le film s’enlise dans le sur-jeu et dans l’effet surfait. Pour qui connait les codes indiens, cela pourra passer, pour les autres, la pillule risque d’être très dure à avaler...