J'ai du voir ce film trop tard. Je n'ai pas fait partie de ceux qui sont allés le voir au cinéma, encore et encore. Je n'ai regardé Black Swan que récemment, et c'est peut etre ce qui m'a gaché une partie du plaisir.
A dire vrai, je m'attendais à mieux. Après tout ce que j'avais pu lire à propos de ce film, je pensais admirer un chef d'oeuvre. Mais non, l'histoire ne m'a pas comblée. J'ai quand même attribué un huit à ce film me direz-vous, pour quelles raisons? Parce qu'au delà de ma déception passagère, j'ai aimé l'ambiance, les plans, les décors, bien plus que l'histoire somme toute banale et prévisible. Il est question de folie, de skyzophrénie (d'ailleurs il faudra que quelqu'un m'explique, un jour, pourquoi il est imperatif de nous montrer 10.000 miroirs quand on traite de ce sujet, c'est d'une lourdeur incommensurable...), l'ambiance du film est pesante, très pesante. On voit Nina se métamorphoser sous nos yeux, tout est montré en gros plans, c'est dégueulasse mais ça retient notre attention. On est finalement captivé par cette métamorphose qui s'intensifie minute après minute même si l'on sait déjà où tout cela va mener l'heroine. La fin demeure, certes, prévisible, mais ce n'est pas vraiment l'histoire que je retiens, c'est l'atmosphère du film, qui pue le sexe, le sang, la folie et la soif de perfection.
PS: Monsieur Aronofsky, laissez tomber les scènes lesbiennes, celle de Black Swan est totalement ridicule.