Klam-Klam, tu m'as vu venir avec mes gros sabots ?
Pour commencer, je suis partagée entre l'envie de te prévenir que la suite est un gros spoil et celle de te dire que de toute façon, tu connais déjà le film avant de l'avoir vu. Je te laisse faire ton choix.
Bon, comment on va montrer que la mère se réalise à travers sa fille ? Klam-Klam. Facile : elle a recouvert les murs de sa chambre de peintures du visage de sa fille. Ouais, top subtil.
Ok, bon comment on montre que le black swan, c'est la tentation du côté obscur ? Klam-Klam. Drogue et sexe, of course ! Du sexe entre filles en plus. Ouuuuh trop badass ! Et attends ! Mieux ! Tout ça dans une boite de nuit, le repère des drogués et des sex-addicts ! Comme ça la boucle est bouclée.
Ouais et comment on montre que l'héroïne, elle est pure et innocente ? Fastoche, Klam-Klam : 1/ elle s'habille en blanc comme tous les innocents qui se respectent. 2/ sa chambre est rose bonbon. 3/ elle a des gros nounous-peluche rose. Pis quand elle devient un cygne noir, bin elle les jette à la poubelle rageusementt. Ah bah ouais, ça tombe sous le sens. Klam-Klam.
Bon dans tout ça, il nous faut des idées fortes. Par exemple, on va révéler au public que pour être un génie il faut juste être décoincé sexuellement. On va même leur donner un scoop : les danseuses classiques se vont vomir. Ils le disent dans un, dos, tres !
On mixe tout ça et on rajoute des éléments hypra-originaux : des miroirs-Klam-Klam, une boite à musique avec une danseuse qui tourne-Klam-Klam, un rouge-à-lèvre qui symbolise la féminité-Klam-Klam...
Ouais ouais, c'est pas mal mais faut creuser. L'idéal ce serait d'avoir deux-trois bonnes idées comme ça par séquence !
Klam-klam.