Sixième film réalisé par Andrew Traucki, probablement motivé par le succès (discutable) de The Reef, et qui propose ici un deuxième volet de Black Water (2007).
Il ne se mouille pas trop dans l'excessif, une fois encore, et cherche très visiblement à toucher un public le plus large possible en limitant violence ou effusions de sang avec entre autres de rares, brèves et peu lisibles attaques du monstre.
Après une demi-heure d'introduction, les personnages se retrouvent ce coup-ci dans une grotte qui va être envahie par des eaux les emprisonnant avec un locataire indésirable.
La recette utilisée est similaire, jusqu'à l'exagération :
- La Ventoline qui tombe à l'eau (le répulsif dans la première version).
- La révélation de la fille enceinte.
- Le crocodile qui ne tue et mange que les hommes (peut être un cousin de celui du premier film ...)
Les acteurs semblent choisis pour leur physique et leur jeu reste moyen, ... parfois même limite.
Si l'atmosphère est oppressante, soulignée par une quasi absence de musique, une certaine langueur en prend rapidement la place.
Quelques très courtes explications sur les particularités du saurien sont les bienvenues ; il est ainsi expliqué sa défense de territoire et sa sensibilité aux vibrations.
Cette histoire contrairement à l'autre ne manque pas d'invraisemblances et de scènes inutiles ou stupides :
- Aucune vie n'est possible dans l'obscurité totale et sans nourriture et il est supposé que la bête y soit restée un certain temps.
- La sous intrigue, apparaissant on ne sait pourquoi dans le dernier tiers.
- Une curieuse conclusion d'une crédibilité incertaine ...
Un peu de suspens ne rattrape finalement pas un bien piètre spectacle ...
Il est passé par ici, ...