Un vol comme les autres… ou presque
Tout commence comme un épisode de Grey's Anatomy mal doublé : une maman malade, un fiston adorable, et un vol pour un miracle médical. Et là, plot twist : l’avion se transforme en un mélange entre Taken et Twilight sous stéroïdes. Parce que spoiler alert, le traitement miracle, c’est juste du sang, et beaucoup. Ça part en huis clos à 10 000 mètres d’altitude, avec des terroristes qui vont vite regretter d’avoir pris ce vol.
Des flashbacks dignes d’un puzzle IKEA
Le film aime jouer avec le temps, mais au bout d’un moment, tu te demandes si ce n’est pas juste pour combler les trous. Flashbacks, retours au présent, et même quelques visions sorties de nulle part. Résultat : tu passes plus de temps à reconstituer l’histoire qu’à profiter de l’action. Mais bon, le concept tient la route, même si parfois ça sent un peu le réchauffé façon buffet d’aéroport.
Dominic Purcell, le méchant qui fait le taf
Revoir l’ami Dominic Purcell, c’est comme croiser un vieux pote : un peu usé, mais toujours efficace. En méchant sans foi ni loi, il fait le boulot. Les autres personnages sont là, mais soyons honnêtes, c’est la mère vampire qui vole la vedette. Littéralement. Entre deux morsures, elle porte le film avec un mélange de tendresse et de rage qui ferait passer Dracula pour un écolier.
Action et longueur : le yo-yo émotionnel
Les scènes d’action claquent bien, c’est indéniable. Mais le problème, c’est que le film ne sait pas quand s’arrêter. À force de tirer sur la corde, on passe du thriller haletant à un semi-marathon où t’espères juste atteindre la ligne d’arrivée. Vingt minutes de moins, et on tenait peut-être un classique. Là, c’est comme un bon repas : trop copieux pour être digéré d’une traite.
Conclusion : Turbulences modérées
Blood Red Sky est un film qui mixe les genres avec une énergie appréciable, mais qui se perd dans son propre chaos. Entre les bonnes idées et les longueurs, on passe un bon moment sans trop réfléchir. Ça ne révolutionnera pas le genre, mais pour une soirée popcorn, ça fait le job. Et franchement, des vampires à bord d’un avion ? Il fallait oser.
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