L’hommage du disciple à son maitre. Un remake de Fenêtre sur cour et de Vertigo d’Hitchkock avec du cul, du cul, et encore du cul. Et une mise en abyme, cinéma, manipulation de l’image etc., géniale. Le regard est le sens du cinéma par excellence, mais celui-ci peut aussi être utilisé pour nous tromper, alors il faut constamment douter. Du kitsch eighties craquant, voir la longue scène où le héros suit une attirante jeune fille dans un centre commercial puis sur la plage avec force travelling. Epoustouflant, un petit poil de rien du tout en dessous de Blow Out (1981), l’autre lettre d’amour de De Palma au cinéma.