Un artiste peintre qui ne roule pas sur l'or souhaite "Bonne chance !" à une jeune blanchisseuse alors que celle-ci est sur le chemin pour aller acheter un billet de loterie. La jeune femme se jure de partager, si elle gagne le gros lot, de partager la somme avec son lanceur de souhaits de bonne fortune. C'est le cas. Elle tient sa promesse. Le barbouilleur décide alors de claquer sa part avec l'aide de sa bienfaitrice en quelques jours, en se laissant porter sur les routes et par la joie de vivre...
Un des premiers longs-métrages de Maître Guitry, qui n'atteint pas le degré de ses grandes réussites d'Avant-guerre telles Faisons un rêve, Le Roman d'un tricheur ou encore Ils étaient neuf célibataires, mais qui dégage un tel rythme, une telle énergie, c'est tellement primesautier, qu'on n'a nullement envie d'y résister. Quelques excellents dialogues guitryesques oblige, mentions spéciales à ceux autour du frère, à mourir de rire. Un personnage de maire philosophe irrésistible et puis le charme pétillant de la future troisième ex-épouse du Maître, et la plus belle des cinq qui ont connu l'hyménée avec lui selon votre serviteur, Jacqueline Délubac, en supplément. Pourquoi s'en priver ???