Dernièrement, je vous ai parlé de deux gros coups de coeur du cinéma d’art et d’essai, j’ai palabré sur plusieurs pages pour vous expliquer via toutes les formules possibles et inimaginables à quel point j’avais selon moi face à deux incontournables de l’année 2024. Ici l’amour, rangez-le six pieds sous pisse, parce que mon aigreur risque d’entacher la positive attitude que j’avais réussi à apporter à mes derniers papiers. Après parlant positif, si je n’arrive pas à trouver le moindre point positif au… truc du jour, vous en trouverez sûrement un, oui vous lecteurs peu nombreux mais assidus qui êtes sur le point de prendre un plaisir quasi masochiste face aux remarquables souffrances que je m’inflige pour vos beaux yeux. A moins qu’entre ces deux pépites je sois devenu un sale aigri qui n’aime rien, qui n’arrive pas à juste poser son cerveau et prendre du plaisir face à un divertissement. Oui… enfin non, je veux dire, pour citer un de mes maitres, si je veux éteindre mon cerveau, je vais sur une chaise électrique, et secondo, que malgré l’empreinte de série B que j’aime habituellement défendre, rien ne semble en réalité réellement défendable dans cet amas de cynisme prenant ses spectateurs pour des vaches à lait, des portefeuilles sur patte sans la moindre considération pour soi et son hygiène mentale ; une démarche que je qualifierai de réel fléaut autour du cinéma hollywoodien actuel, mais surtout des spectateurs, continuant d’acheter naïvement leur ticket pour des merdes qui tirent vers le bas la production de grand spectacle.
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Quel est donc ce naveton dont je cause depuis tout à l’heure, d’un air menaçant à la manière d’un tueur en série sanguinaire ? Du pire film de l’année mes ailleux ! Borderlands ! Adaptation de la licence de Gearbox, une des trilogies de FPS récente les plus acclamée, autant pour sa maitrise du gameplay que son humour très caractériel et surtout, vulgaire. Une vulgarité assumée, revendiquée même, mais surtout jubilatoire et finement maîtrisée pour un public adulte. De quoi donner un peu de fraîcheur à un récit de s-f vu et revu, à base d’aventures, de quêtes d’un point A à un point B, et de personnages hautement caricaturaux mais écrits avec une relâche telle que le résultat en devient trépidant. Voilà un beau point de départ, et surprise, mais RIEN de tout ça n’est réussit dans le film, et je dirait même que sa transposition a tout à voir avec les adaptations vidéoludiques de l’âge sombre, l’époque où Uwe Boll et Paul W.S. Anderson mettait à bout de nerfs les joueurs, et en joie le public de Crossed (revient Karim, s’teuplaît). J’ai dit transposition et non adaptation ? Car c’est bien ce que j’ai ressenti face à un tel ramassis de stéréotypes et de conneries. Ce Borderlands m’a paru être un gigantesque pas en arrière dans la manière qu’à Hollywood de voir ses joueurs et joueuses ; soit comme des consommateurs impulsifs au mental d’ados décérébrés, aptes à applaudir devant la pire des chiures à partir du moment où leur personnage fétiche est transposé sur grand écran, même si c’est pour se retrouver devant des décors dignes de paint avec une écriture qui nous ferait croire à un vol de fanfiction écrite par un enfant de 9 ans. Que du bonheur quoi. Parce que les génies derrière cet immense accident ne semblent pas capter ce qui fait le sel des jeux pour le retravailler au sein d’un autre art, non non non, ils ne font que réutiliser ses codes les plus poussifs afin de rendre le tout le plus lisse et dénué d’originalité possible. Parce que les normes dans l’écriture d’un jeu vidéo ne sont pas les mêmes que sur un long-métrage de cinéma, et la simplicité caricatural des personnages du jeu, l’autodérision adolescente de l’ensemble et l’extrême n’importe quoi de l’univers marchent car Borderlands est avant tout un jeu en monde ouvert, où l’ont peut prendre le temps de s’imprégner de ces codes tout en retranscrivant cette folie sous-jacente dans le gameplay du joueur, dès lors totalement jouissive. Or, ici, rien ne fait sens, tout semble sortit d’un chapeau, et les bases, reprises telles quelles, paraissent alors si éculées qu’on se demande si on a pas affaire à un scénario qu’Ed Wood aurait baratiné en 1958. Parce que dans l’ensemble, le scénario n’est qu’un aller d’un point A à un point B, recelant divers moments clés du jeu, enfin sûrement, car dans l’état, ce sont juste des successions de péripéties avec des évolutions de personnage poussives et des décors qui popent sans la moindre continuité.
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C’est là où je veux en venir avec le sentiment de « transposition », étant donné que le film n’a pas 50 heures à allouer à son récit, qu’il n’y a pas d’interactivité pour immerger le joueur (enfin ici spectateur) dans l’univers et encore moins pour créer de l’attache envers les personnage, tout semble arbitraire et rushé, mais non plus gratuit. Car la gratuité au cinéma n’est pas quelque chose qui me dérange en soit, j’aime quand des réalisateurs se lâchent, amènent leurs récits à 100 à l’heure et proposent un spectacle dantesque sans demi-mesure ; sauf qu’ici, la notion de spectacle est réduite à une paresse générale désespérante, et surtout, parce que cette pseudo-gratuité n’en n’est pas une. Parce que tous ces éléments servent le sacro-saint scénario, et dès lors, chaque élément, en plus de paraître incongru devient ironiquement prévisible, car il n’y a pas de folie dans Borderlands (le film j’entends), il n’y a que des stéréotypes d’écriture, que des clichés narratifs, qui font perdre toute ampleur aux personnages et surtout à l’univers qui n’a aucun sens, sauf pour la bonne continuité de l’intrigue. C’est d’autant plus rageant avec un personnage comme Claptrap, insupportable dans les jeux, oui, mais pas sans un certain talent humoristique, qui est ici annihilé par sa manière de constamment faire avancer le scénario en foutant la merde de manière incroyablement forcée. Le personnage n’existe jamais pour lui-même, mais juste pour être un gadget rigolo qui fera ricaner le jeune et faible quand il n’ennuiera pas le reste des spectateurs. Là où c’est criminel, et ça sera mon dernier point quand à l’adaptation du jeu vidéo, c’est le public cible. Une comparaison est souvent revenue lors du marketing, à savoir le mélange entre « Les gardiens de la galaxie » et « The Suicide Squad », tous deux réalisés par James Gunn, et tous deux avec une excellente réputation. Et le problème c’est que ces deux films sont certes des films de super-héros un peu parodique, avec une équipe de bras-cassés, ce sont surtout des films avec une approche du style et du public totalement différente ; le premier visant des familles, et le second des adultes. Et Borderlands tombe dans cet entre-deux de manière hallucinante, enchainant les vulgarités les plus malaisantes sans ne jamais aller au bout de ses idées afin de ne pas effrayer un trop jeune public. Donc c’est rigolo d’entendre « golden shower », mais après ? Après rien, cela n’aura servi qu’à faire souffler du nez deux trois ados encore divertit par des gros mots, mais je doute que les plus jeunes comprennent l’intérêt d’une telle réplique, quand les plus vieux pourront même douter de sa qualité. Au final, après une multitudes de blaguounettes du genre, le résultat est pour moi navrant, et extrêmement cynique, le film cherche à ratisser au plus large, mais ne convaincra personne ; surtout car en lissant une formule qu’on souhaite faire pourtant paraître « graveleuse » et « sentencieuse », on enlève toute la brutalité et la violence du matériel de base, qui faisait en partie son zèle, pour une formatage à consommer sur place ou à emporter.
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Parce qu’en réalité, le plus gros ratage dans ce pétard mouillé de haute volée, c’est ce formatage justement, qui ne fait pas qu’enlever toute substance et singularité du matériel de base, mais qui lisse tous les aspects un tant soit peu intéressants du média original pour n’en faire d’un énième blockbuster grand public de plus. Aujourd’hui, avec les Netflix et compagnie je dirai même du flux, qui va venir vous prendre 2 heures, 15 balles dont 8 de pop corn de votre vie, et à tout jamais. Ici je ne pesterai pas contre le divertissement en général, mais contre cette manie d’à ce point prendre le public pour des demeurés au point où si le cas de Borderlands est intéressant tant il pousse tous les potards de la nullité à fond. Si en général, ce genre de films ne laisse juste aucune trace, ni intellectuelle ni émotionnelle, bref si elles ne font et ne sont en définitives pas grand-chose, et bien si j’ai tout de même mis 1/10 (chose rare) au bousin du jour, ce n’est pas par énervement, juste par consternation. Personne ne semble impliqué dans ce projet, si ce n’est Cate Blanchett qui avait vraisemblablement besoin de s’éclater avant (et vu les reshoots, aussi après) TAR, aucun membre du casting, de l’équipe technique et artistique ou même de production et du marketing (ces affiches???) ne semblaient en avoir quelque chose à carrer. Ou alors c’est de l’incompétence crasse d’à ce point laisser passer un tel ratage sur quasi tous les points, entre les acteurs en roue libre qui jouent l’extrême caricature chacun dans leur coin, la mise en scène remplie de non-sens alliés à un montage anarchiques, qui semblent pointer soit un charcutage, soit un bâclage en règle, ces décors de carton-patte, comme la direction artistique globale, ultra criarde et ses fx… juste à vomir en fait. Bâclé c’est vraiment le mot de ce cambriolage, tout le monde semble être partit avec la caisse sans mimer un tant soit peu une quelconque envie de bien faire, et de ce fait, tout n’est pas à vomir dans Borderlands, mais rien ne semble bien, ou au mieux moyen. Donc, certes le rythme n’est pas mal géré, et je ne me suis pas ennuyé devant cette chiasse, maintenant, est-ce que je vais donner du crédit à ce navet pour ce fait d’armes ? Non, je dirai même qu’il ne manquerait plus que ça pour m’achever. Et à l’inverse, est-ce que j’ai envie de déblatérer plus que ça sur ce montage aux fraises dans certaines scènes d’actions illisibles (parfois dans le noir) qui rappellent Alone in the dark (2), ou encore du manque total d’ambitions vu la pauvreté des décors, des scènes d’action, jusqu’à un climax semblant tiré du 173e épisode d’un drama nord-coréen fauché ? Non plus, car ça ne serait pas juste tirer sur l’ambulance, ça serait pisser sur un cadavre. Il n’y a rien à en tirer, rien à observer, si ce n’est un foutage de gueule presque entier.
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En revanche, ce que j’ai envie de noter, et qui enfonce le clou afin de creuser encore plus profond, c’est appuyer sur l’extrême niaiserie de l’ensemble, qui revient à cette idée de créer un divertissement grand public, mais que je qualifierai de nanardesque. Parce qu’en plus de ruiner toute la glauquerie, ou au moins la crasse émanant de la licence Borderlands, la grande conclusion à ce récit ramène le scénario dans le plus convenu des actionner stéréotypé Hollywoodien. Malgré quelques pistes évoquées quand à une fin un peu plus sombre, ou au moins nuancée, il fallait absolument avoir une happy end forcée du début à la toute fin, refusant constamment une quelconque perte ou danger, puisque tout est sur des rails, aucune blessure ou perte, même émotionnelles n’est à signaler, en dépit d’une scène flash-back d’un risible tire-larmes presque hilarant. Nan car 10 minutes après, tout se fête dans la joie et la bonne humeur auprès de notre escouade suicide qui n’oseront même pas se bourrer face caméra, préférant annoncer cette action hautement subversive en prenant le pas vers le hors champ, mettant bien dans la face du spectateur toute la niaiserie de ce Borderlands dans un plan final ridicule, drivé par la voix off la plus pété depuis qu’Yvan Attal a décidé de se prendre pour Mickey Rourke. Et là où il y a de quoi haïr le projet, c’est dans sa manière d’hypocritement vanner le sacro-saint « pouvoir de l’amitié », avant, tel un coup de coude dans le dos, d’en faire l’apologie sans une once d’originalité ou de pertinence ; tout semble calculé pour qu’on assiste au projet le plus calibré qui soit.
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D’ailleurs à ce niveau, vous vous demanderez sûrement pourquoi je ne parle pas d’Eli Roth, moi qui en plus, trouve sa filmographie hautement frauduleuse, mais qui ici, semble surtout absent. En même temps à force de tout lisser, le sadisme du bonhomme n’avait plus sa place, et même son côté « cracra » ne transparaît jamais, rien dans sa mise en scène ne rappelle ses quelques idées de composition, de montage, rien, nada, il n’est qu’un prête nom, ou alors un Rodriguez en devenir, choisissez. D’ailleurs à ce niveau, ne cherchez même pas à retrouver cette esthétique sur-saturée des affiches, les mecs ont tellement la flemme que de l’image à la bande son, tout fait cheap, gris, morne. C’est pas du Netflix, ni du Amazon Prime, c’est plutôt digne de feu Salto tant cette chiasse aurait très bien pu se retrouver dans le catalogue du service de SVOD le plus moqué des français aux côtés de Joséphine Ange gardien ou Recherche appartement ou maison. A vrai dire, ce film, oui je vais dire ce mot, oui je vais citer ce film, oui, Borderlands, pour moi, c’est Dragon Ball Evolution 2, c’est aussi un film qui chie sur la licence qu’il adapte afin d’édulcorer tout ce qui en faisait le sel pour convenir à un public de branquignols comme le recherche constamment Hollywood, c’est aussi un film sous-produit, avec un charcutage pour le rendre plus « fun », mais surtout plus « con », « immature » et ironiquement plus « gamin », même pas ado non, en fait même pas enfantin, juste « bébé ». Tout ce qu’on sent à l’entame du générique de cette perte de temps, c’est le petit « drinnng ! » de la caisse, attestant bien du profit engendré par les guignols derrière cette mascarade.
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Bien, avant de passer à la conclusion, j’avais envie de me faire un peu plaisir, nan parce que, ce film a beau pisser sur ses spectateurs, il y en a pour ouvrir la bouche et même trouver cela fort goûtu. Blague à part, pas de jugement sur celles et ceux concernés (certains sont même des amours), mais je souhaitais cependant reprendre quelques arguments plus ou moins défendables et qui me font tiquer ; autant sur ce film que d’autres adaptations vidéoludiques voire blockbusters ricains dégénérés.
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- 1 - « On ne s’ennuie pas, je passe pas un mauvais moment » Alors sur ce point, je pense que c’est hautement personnel. La question du rythme ne sera jamais la même pour tous, cependant je dois avouer n’avoir moi même pas trop vu le temps passer. Mais ma réponse sera : et? Oui Borderlands est efficace, ne dure qu’1h45 (1h30 si t’enlèves le générique) et n’ennuie pas, mais est-ce une qualité pour autant ? Je dirai plutôt qu’il n’aurait manqué que cela pour totalement atteindre le fond du trou, et face à d’autres artisans qui savent manier le rythme pour en faire autre chose qu’un flux fluide, je pense que c’est selon moi un argument un peu illusoire.
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- 2 - « Nan mais tu te prend trop la tête, tu sais pas apprécier un bon moment » Ahhhhhhh, cette phrase, putain j’en peux plus de cet « argument » comme quoi, si t’aimes pas c’est que c’est toi le problème. Car dans ce cas-là, c’est pas un problème personnel, ni même esthétique, mais juste de bon sens, parce que bon, ce machin paraît tellement fade, désuet et con, qu’évidemment devant tant de coquilles, je réagit à cet accident comme devant le dessin de ton petit cousin, c’est à dire avec dépit. Mais autant le dessin de ton cousin, t’essaye de pas être méchant car c’est fait de bon cœur, là entre la perte de temps, d’argents et de neurones, je n’ai pas envie d’être gentil, non. Cependant vous avez raison, c’est de ma faute, j’ai vu trop de bons films qui montrent qu’on peut faire du cinéma d’exploitation sincère et prenant pour apprécier un tel déchet sur pellicule.
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- 3 - « Bah oui mais c’est assumé second degré donc en vrai c’est pardonnable » : cet extrait a bientôt dix ans mais faut croire que ça peine à rentrer (ps : il parle d’un film d’Uwe Boll, comme ça la comparaison devient encore plus pertinente) https://youtu.be/U5fm9mcAYNo
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- 4 - « M’enfin le film il est un peu foufou quand même... » : Voyez des film. Pitié. Ne serait-ce que les références des marketeux, c’est à dire les films de James Gunn vont 100X plus loin que ce pipi de chat.
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- 5 - « …non foufou niveau nanar » : Alors de 1, si c’est vraiment le cas, ça n’en fait pas un bon film pour autant. La définition du nanar c’est un film tellement mauvais que ses défauts en deviennent jouissifs, donc au mieux, on a affaire à un mauvais film sympathique. Sauf que de 2, je trouve que Borderlands est plutôt un navet, franchement je ne trouve rien réjouissant ou jouissif, tout est tellement sage et insipide. Là je le demande vraiment, qu’est-ce qui vous provoque l’hilarité devant ça ?
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- 6 - « Franchement par rapport aux films spider-man de Sony ça se regarde » Non, c’est la même chose.
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- 7 - « Chacun ses goûts après mdr » Oui bien sûr. Après si tu veux garder des goûts d’enfant, c’est ton problème :-)
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- 8 - « Après c’est cool de voir les acteurs s’amuser » Si je veux voir des riches se fendre la poire perso je tape « MrBeast » sur youtube ou je zappe sur TPMP, mais j’évite de mater ce genre de conneries pendant 1h40, c’est plus long et moins rentable.
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- 9 - « En vrai le film se regarde bien, l’écriture est carré et on comprend tout » Putain si on en est réduit à ça aujourd’hui c’est chaud. Je sais pas dans quel univers une histoire en 3 actes bien scolaire c’est devenu un point positif, mais au bout d’un moment s’il vous suffit d’avoir des machins aussi calibrés, prenez un abonnement amazon prime, vous aurez vite votre bonheur. Puis justement, un machin aussi formaté et attendu, c’est un point négatif, car il perd toute singularité, et perso je pense connaître la formule par cœur après avoir vu 4 autres de ses congénères.
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- 10 - « Bah oui mais tu connais pas le film, alors que c’est cool de voir les référen... » Je connais pas tes références à la con, je m’en fout, c’est pas parce que à un moment y’a un écriteau qui fait référence au « lors » de la mission 62 du PNJ 271 par rapport au easter egg de l’épisode dlc de mon cul sur la commode, y’a 10 ans on se foutait de la gueule des films qui prenaient les geeks pour des cons en leur agitant au nez des refs impromptues pour leur rappeler qu’ils doivent aimer, mais à priori maintenant, cette pratique toujours aussi cynique est applaudie. Et je pense que je peux passer à la conclusion.
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Borderlands est la preuve qu’on peut encore prendre son public pour un demeuré, le garder éveiller avec des mécanismes aussi vulgaires, cyniques et méprisantes pour l’intelligence de son public et qui ont ainsi créé des têtes de turc comme Dragon ball évolution. Mais aujourd’hui cette ère semble révolue, et il est une masterclass de proposer un spectacle d’une telle paresse, transposant sans flegme aucune une œuvre pour la lisser et lui enlever toute personnalité et dans mon cas, intérêt. Ce film est une énième perte de temps qui continue de prouver que quelque soit la période, Hollywood trouvera toujours un moyen de prouver qu’ils peuvent creuser plus profond, en attendant le moment où la pression deviendra acceptable pour les millions de spectateurs d’un tel massacre. Rien n’est atroce, mais rien n’est bon, rien n’est irregardable, mais rien ne pousse à s’investir dans le visionnage, si Borderlands n’était pas une licence à succès, cet accident serait resté là où il mérite sa place, tout au fond d’un bac de dvd à 1 franc dans l’étale « comedy » du rayon vidéo d’Auchan.