La victoire du paraitre

Énième adaptation de jeu vidéo de ces dernières années, autant attendu que méprisé de principe, cette adaptation du jeu Borderlands qui aura marqué son univers dans les années 2010 aura réussi à attiser autant de haine que d'attachement au moment de sa sortie.

Pour ma part, je pense que ce phénomène vient clairement du fait qu'il soit l'un des rares films d'aujourd'hui à ne pas avoir tout misé sur son scénario et, dans son cas, aller jusqu'à en faire son gros point faible. Car une chose est sûre, je suis d'accord avec la majorité des spectateurs, le scénario de ce film tient sur un bout de papier. On passe son temps à être un peu dépité par les nombreuses incohérences, faux raccords et, surtout, facilités scénaristiques qui ont été égrainé tout au long de l'histoire, sauf que... Sauf qu'on se moque assez ouvertement de l'histoire, puisque c'est assez bien compensé par le reste. On s'amuse beaucoup de l'humour et de la construction de personnages qui sont, certes, tirés parfois de jeux différents (ils sont issus des deux premiers opus.) mais rendent assez fidèlement l'esprit du matériel d'origine. S'il y a quelques ratés en termes d'effets spéciaux, j'ai, pour ma part, beaucoup accroché à l'univers visuel.

On s'amuse bien dans ce film et j'avoue ne pas vraiment comprendre la haine et le mépris qu'il attise. Sans être le film de l'année, j'avoue avoir passé un bon moment que je considérerai comme l'un de mes bons moments cinématographiques de l'année 2024.