Manoirs trentenaires usés par le film sonore.
Vieille actrice prête à brûler cent théâtres pour un comeback. Sa main ne signe plus que les photos de son grenier.
Un majordome pour cacher le monde sous deux épaules.
Le court de tennis ne renvoie plus que feuilles mortes.
Portes sans serrure, humiliées devant les murs.
Assez de champagne pour que parquet et plafond dansent ensemble.
Ampoules et bougies contraintes à cohabiter dans l’obscurité.
La proue du lit ne menace plus que les chaussons.
Il y a une vieille Rolls, pour que le garage ne soit pas seul.
Jamais plus d’un cadavre par piscine.
Écrivains et rats courent entre les scènes.
Scénarios trop lourds pour qu’aucune tornade ne les envole.