Les deux Brancaleone se ressemblent beaucoup, toujours dans une forme en épisode, qui cette fois sont clairement titrés et chapitrés. Le chevalier et son armée rencontrent de nombreux personnages, à commencer par la Mort qui vient l'affronter avec sa faux, la sorcière discute avec les cadavres d'un arbre des pendus. Le film pointe une période troublée, plus noire, plus macabre même si Brancaleone affirme qu'on n'est plus en l'an mil, qu'on est en période moderne. Cette ironie, Mario Monicelli la prolonge avec cet affrontement entre deux Papes, Grégoire et Clément, ce dernier ayant déposé l'autre, chacun se traitant d'antipape qu'un ermite, perché sur une colonne tel le Simon du Désert de Bunuel, doit départager. Paradoxalement, le film est très coloré, les tuniques sont aussi bariolées que les personnages sont hauts en couleurs.
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