Inspiré d'un fait divers réel survenu au début des années 70, Braquage à l'Anglaise n'a de lien avec Braquage à l'Italienne qu'un titre français similaire (plus vendeur) et la présence de Jason Statham. Pour le reste, le long-métrage de Roger Donaldson lorgne plus vers le film de casse du type Le Gang Anderson qu'à un énième action movie pétaradant. Ambiance 70's fidèlement retranscrite, casting anglais des plus agréables, mise en scène sobre mais élégante et scénario en béton vont faire du long-métrage un petit bijou en matière de film de casse.
Mené par un Jason Statham moins bourru qu'à l'ordinaire et une Saffron Burrows sur le retour, Braquage à l'Anglaise suit une bande de petits malfrats presque rangés des magouilles échafauder le cambriolage en règle d'une banque londonienne afin de s'en mettre plein les fouilles tandis que leur amie, piégée par les Services Secrets Britanniques, doit récupérer, elle, des photos de ministres compromettantes. La fine équipe ne va donc pas tarder à se faire empapaouter sévère lorsqu'un léger petit imprévu va se mettre en travers de leur chemin...
Faux-semblants multiples, incompétents, petits caïds, traîtres et flics corrompus se rejoignent dans le Londres des années 70, chacun faisant avancer une intrigue palpitante bien loin des récents films du genre bourrés d'action et de twists poussifs. À la fois drôle, violent et soutenu, le long-métrage s'avère être une réussite inattendue enchaînant les séquences les plus variées pour arriver à un final des plus haletants, concluant un scénario plein de rebondissements et plus malin qu'il n'y paraît...