Marry Poppins au pays des braqueurs...
Où quand un rappeur ridicule étale sa chrétienté (et sa crétinerie) au grand jour.
Le film est en effet produit par Curtis "50 Cent" Jackson, qu'on appellera "50" parce que bon faut pas déconner non plus. Donc "50", fort d'une première (et unique ?) expérience cinématographique et soit disant pseudo-autobiographique à la Eminem (que je n'ai pas eu le courage de voir), veut faire un film de Braqueurs. Il invite son pote Bruce Willis pour jouer le gros méchant. Enfin non parce qu'en fait, y a un peu que des méchant dans ce film (voir ma critique de "The mechanic / Le flingueur").
Bref, c'est nul, cousu de fil blanc, mal filmé avec un filtre bleu constant tout dégeu, mal joué et/ou mal dirigé, et très très mal monté (mention spéciale à cet effet immonde et omniprésent de zoomer numériquement sur un mec quand il finit sa tirade. Une fois par dialogue, c'est déjà lourd, mais quand c'est sur chaque mec qui parle...).
En plus, et pour expliquer un peu le titre de cette critique, l'ensemble baigne dans une guimauve mièvre et niaise. Les braqueurs sont des potes d'enfance, et le scénario donne à ce niveau l'impression d'une gigantesque dispute de cours de récré. Les mafieux sont tous plus caricaturaux les uns que les autres, mais c'est surtout cette insupportable redondance cyclique sur la religion complètement tirée par les cheveux et qui tombe comme un cheveu au milieu de la soupe à chaque scène qui lui est consacrée...
L'ensemble du film donne une impression particulièrement risible d'un rappeur Bisounours qui se prend pour un gangsta "tellement que c'est même pas moi qu'a droit à l'histoire d'amour dans mon film, t'as vu..." Indigeste et ennuyant...
P.S. : Les quelques points sont dus aux quelques blagounettes potables du film...